Les transports….alors là, il y a beaucoup à dire ! Lorsque vous arrivez en Amérique Centrale, vous allez devoir vous remettre en question sur tout votre confort d’Europe ! On vous explique tout ça :
Les bus
Que dire : vous connaissez notre magnifique confort européen avec des arrêts de bus bien définis, des trajets bien tracés sur une carte et des horaires respectés ? Et bien je suis désolé de vous dire ça, mais c’est terminé….
La majorité des arrêts de bus, ou « parada » ne sont pas marqués et il faudra parfois espionner les locaux qui, eux, ont l’habitude et savent où ils se trouvent. Malgré tout, vous trouverez des bus, certes, bien plus vieux que chez nous mais quand même des bus largement utilisables. Vous trouvez les tracés, c’est une vraie galère et rien de vaut la demande simple aux Ticos ou aux chauffeurs de bus directement.
En ce qui concerne les tarifs, c’est imbattable : vous aurez des trajets pour quelques centaines de Colones, soit moins de 1 $.
Les bus ne desservent malheureusement pas tous les lieux car le réseau n’est pas extrêmement développé, il reste malgré tout d’autres alternatives…
Les taxis et Uber
Les taxis : si vous arrivez d’Europe et que vous voyez de mauvais œil les taxis car vous estimez qu’ils sont fous, qu’ils conduisent mal et prennent beaucoup de risque, soyez rassurés : c’est la même ici. Les taxis sont disponibles à peu près partout mais restent assez onéreux dans l’ensemble, nous n’avons jamais osé les prendre, nous sommes toujours inquiets de leur conduite et nous ne voulions pas prendre de risque avec les filles.
Les Uber : très décriés mais très utiles sur San José. Le réseau est très développé sur la Capitale et la conduite est déjà, dans l’ensemble bien sur, plus sure…mais c’est interdit, tout comme en France ! L’état y fait un peu la chasse et verbalise lourdement les conducteurs Uber, alors ne soyez pas surpris s’ils vous disent de dire à la police que vous êtes amis avec le chauffeur.
La voiture
Vivre au Costa Rica et ne pas avoir une voiture sur le long terme vous amènera bien des soucis. En effet, pour tous vos déplacements et au vue du réseau des transports en commun très peu développé, c’est pour nous obligatoire.
Pour les voitures, celle-ci sont assez onéreuses, même pour une voiture petite, tout simplement car vous allez payer des taxes d’importation (voir dans chapitre « habiter »).
Pour l’obtenir, il faudra passer par un avocat qui vous fera les papiers dans les normes, comptez environ 200 $. Ici, les avocats sont des commerçants, donc ils sont présents un peu partout pour rédiger tous les papiers. Prenez-le, cela vous évitera bien des conflits plus tard.
Vous avez avec la voiture à payer le Marchamo, qui est une sorte de vignette vous autorisant la circulation et elle est couplée avec une assurance des plus minimales. Pour un très vieux 4×4 Jeep Cherokee de 79 nous payions 90 000 Colones soient 180 $ à l’époque, mais nous avions une amie avec un 4×4 Land Rover dernier cri, qui payait 1000$ par an ! C’est un coût à ne pas négliger.
De même, le contrôle technique est valable deux ans sur place et c’est pareil, même s’il est plus souple qu’en France, il reste malgré un coût supplémentaire….
Enfin, le coût de l’essence : comptez environ l’équivalent de 1,15 $.
A pied
En dernière alternative, il vous reste à marcher. Autant vous dire que c’st la galère. Cela nous est arrivé à cause de galère de voiture, et autant vous dire qu’on aurait pu s’en passer. D’autant plus que les rues de San José ne sont pas les plus sures, même si tout est relatif, mais le danger existe.