Revenir ici, enfin
En me reconnectant au blog, j’ai pris une petite claque : presque un an sans écrire. Je savais que ça faisait longtemps… mais pas à ce point. Le site n’a pas été totalement à l’abandon (Julien y passe de temps en temps), mais soyons honnêtes : 2021 n’a pas été un succès côté blog. Bonne nouvelle : nous nous sommes largement rattrapés ailleurs — et c’est l’objet de cet article.
Bref, je vous embarque pour un débrief transparent : boulot, création, pivots, vie de famille et cap pour la suite. On y va ?
Pourquoi continuer ce blog, malgré l’irrégularité
J’adore écrire. C’est même la raison d’être de ce blog, né lors de notre départ pour le Costa Rica : raconter nos vies, nos joies et nos galères autrement que par vidéo. J’ai envisagé la rédaction web “métier”, puis j’ai renoncé : l’écriture est mon exutoire. Elle a besoin d’être incarnée et libre, pas “à la commande”.
Entre trois filles à la maison, le confinement, puis l’IEF, le temps s’est rétréci. Pourtant, ce blog reste essentiel : comme la chaîne YouTube, c’est notre album de vie. Alors oui : on rallume la flamme. Pas de promesse irréaliste de publier chaque semaine, mais une vraie reprise, nourrie, régulière et utile.
Mon “bébé” : j’ai écrit un livre
Mars 2020 – décembre 2021 : deux ans d’écriture. Des doutes, des fulgurances, des nuits blanches. Et la sensation très physique d’avoir “accouché” en publiant mon premier livre.
Je vous raconterai les coulisses dans un article dédié : l’idée, le processus, pourquoi cette sortie un 24 décembre, et ce que j’y ai mis de moi (beaucoup). Pour l’instant :
- Disponible en Kindle et broché sur Amazon,
- Et en PDF dans la boutique du blog.
Libre
9,99€
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Ce livre est brut. J’y ai mis mes tripes. Rien que l’idée de le faire lire à Julien a été un pas.
Notre chaîne YouTube : l’album vidéo qui nous tient debout
Si je n’avais “que” le blog et ce livre, j’aurais encore des excuses pour mon retard. Mais vous le savez, nous partageons aussi en vidéo. Cette chaîne, on l’a ouverte au moment de notre première expatriation. Pour la famille au début, puis pour montrer que d’autres chemins existent.
Elle n’a pas “explosé”. Le marché est dense, on est souvent noyés. Et plusieurs fois, on a pensé arrêter. Mais :
- c’est notre mémoire vive,
- elle aide et réchauffe des gens (vos messages le prouvent),
- et elle m’a appris un vrai métier : le montage (et j’adore aussi filmer).
Alors on continue, avec sens et régularité. Abonnez-vous si ce n’est pas déjà fait ❤️
Un choix difficile : mettre la photo en pause
Vous le savez, je suis photographe. J’ai shooté à Ténérife, mais je n’avais plus le temps du post-traitement. Plutôt que de culpabiliser, j’ai pris une décision radicale : pause. Peut-être que je reviendrai à la photo, mais pour l’instant, je me concentre : blog, livres, vidéos. C’est déjà énorme, et surtout aligné.
Et Julien dans tout ça ? L’art de faire (trop) de choses… puis de choisir
Julien a toujours beaucoup travaillé. En France, à l’étranger, le week-end, pendant les vacances. L’expatriation ne change pas la personnalité : on part avec ses forces et ses excès.
Après réflexions, rencontres, tri et introspection, il a clarifié sa zone de génie :
- Professeur freelance à 100 % (en visio) — et il y a beaucoup de demandes.
- Académie Betoulle : une école en ligne du primaire au secondaire, pensée par un prof qui connaît vraiment le terrain.
- Mentorat pour profs qui veulent devenir freelance (programme VisioProf : enseigner en ligne avec les outils phares de la visioconférence, et d’autres formations en cours).
👉 Vous pouvez le contacter via nos réseaux ou le formulaire du blog pour en savoir plus. Académie Betoulle : infos à venir sur une page dédiée.
Notre vie personnelle : de Ténérife à Olaf, et une plage qui nous a parlé
Notre seconde année à Ténérife a été belle. On ne pensait pas partir si vite. Et puis… il y a eu Olaf, notre camping-car de 40 ans. Une année quasi complète à vivre dedans : la mer en fond sonore, la plage qui respire quand la foule s’en va, la sensation d’un lieu vivant qui nous parle (oui, c’est perché… et pourtant).
Olaf nous a sortis de notre zone de confort. Il a rendu concret ce que nous cherchions : plus de liberté, plus de mobilité, moins de superflu. Et il a préparé la bascule suivante.
Sortir de l’ennui confortable pour retrouver le mouvement
Après le Nicaragua, Ténérife a été un soulagement. Puis, au bout de quelques mois, j’ai senti l’ennui. Pas celui de la tristesse, celui qui chuchote : “C’est le moment d’avancer.”
Le confinement aurait pu tuer nos projets. Il a plutôt joué l’effet inverse : nous renforcer. Notre Noël 2020 sur la plage a été un déclic : reprendre notre destin en main, arrêter d’attendre “le bon moment”, et partir.
Cap sur le Mexique : Playa del Carmen, puis Mérida
Choisir un pays, ce n’est jamais simple : budget, ouverture des frontières, qualité de vie. L’Univers (et mon cœur) m’ont dit Mexique, mon pays de cœur depuis 23 ans.
- Playa del Carmen : 6 mois, Airbnb abordable dans un condominio avec piscine, voiture pour explorer en semaine (nos “week-ends” sont mardi/mercredi : avantages du travail indépendant).
- Puis Mérida : sécuritaire, mais pas un coup de cœur pour nous (peu de nature accessible, paysages répétitifs). On y a bien vécu, mais sans envie de s’y établir.
Nous sommes désormais résidents tous les cinq au Mexique. Après de nouvelles vadrouilles, on reviendra ici — mais ailleurs dans le pays. Avec sens et choix, pas au hasard.
Travailler “pour nous” : calendrier, priorités et focus
À Playa, on a profité… et surtout bossé. Cette année était charnière : vivre 100 % de nos activités.
- J’ai terminé et publié mon livre LIBRE, le journal d’une maman confinée.
- J’ai géré réseaux sociaux + montage vidéo et je continue à clarifier mon offre créative.
- Julien a déployé cours en visio, école en ligne, formations.
On a mis en place un emploi du temps intelligent (avec enfants en IEF), cultivé des rencontres pour les filles, et dit non à ce qui nous ralentit. Bien s’entourer, c’est clé.
Et maintenant ?
Nos projets évoluent au fil de nos expériences. On a revu notre idée de pied-à-terre et de bus : pas tout de suite. On terminera tranquillement l’année dans la péninsule du Yucatán, puis on repartira 2 mois en mode voyage, avant de choisir la prochaine base selon les frontières et les conditions d’entrée.
Ce qui est clair :
- Julien a lancé ses gros chantiers ;
- je prends davantage le relais, avec des projets profonds et alignés ;
- et on veut être plus nomades encore. Ne pas savoir où nous serons dans 6 mois ? Exaltant.
Ce blog, demain : plus vivant, plus ouvert
Je ne promets pas un rythme hebdo. Mais je rallume des rubriques :
- Recettes (ma cuisine nomade, simple et joyeuse),
- Paroles d’enfants (si les filles veulent écrire),
- Carnets de route (les coulisses sensibles),
- Boutique (ebooks, livres, ressources IEF).
Appel à contributions : si vous souhaitez publier ici (vie nomade, vie digitale, Mexique, IEF, expatriation, minimalisme…), écrivez-nous via l’onglet Contact ou à familybetoulle@gmail.com. On adore mettre en lumière des voix sincères.
Ce qu’on retient de cette année
- On peut ralentir un canal (le blog) et faire grandir d’autres branches (livre, école, mentorat, vidéos).
- La liberté n’est pas l’absence de travail : c’est travailler à sa manière, avec sens et alignement.
- La vie est énergie : quand on suit le flux, les portes s’ouvrent (parfois là où on n’aurait pas regardé).
Merci d’être là, après une année silencieuse ici mais bouillonnante ailleurs. On reprend le fil, avec vous.
Liens utiles
- Livre – LIBRE, le journal d’une maman confinée : disponible sur Amazon (Kindle & broché) et en PDF dans la boutique du blog.
Libre
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J’adore le mois de Décembre ! Les décorations sont sorties, quand on se balade, on ressent la magie de Noël. Oui, même au soleil je peux la ressentir.
Mais, ce qui est étrange, c’est de penser qu’il y a 2 ans, on était tellement innocent, tellement loin de penser que ce Noël 2019 allait être notre dernier Noël, notre dernière année, nos dernières vacances que nous allions vivre normalement.
Nous étions à mille lieues de nous imaginer ce qui allait se passer, et ceci au niveau mondial.
Il y a 2 ans, on ne savait pas que ce monde allait changer à ce point, que les gens allaient autant changer ! Nous n’y étions pas préparés.
Il y a 2 ans, nous avons passé de supers fêtes de fin d’année, pleines de légèreté et de projets. Et pourtant, tout allait changer….
Pour ceux qui me connaissent, vous savez que j’ai besoin d’exprimer mes sentiments de plusieurs manières, dont l’écriture. L’écriture est mémoire, l’écriture est salvatrice, l’écriture est exutoire.
Alors, il y a bientôt 2 ans, quand on nous annonce que nous sommes confinés, que le monde entier est confiné à cause d’un virus mortel, un Monde, celui que nous connaissons, s’écroule. Mais on ne s’imaginait pas à quel point !
J’ai alors ressenti un besoin profond de tout écrire, jour après jour, ce qui se passe dans ce monde dans notre pays, dans ma maison, et surtout dans mon fort intérieur. Car ça bouillonne !! Et si on n’a pas le droit de sortir pour expulser alors je passe par le meilleur exutoire que je connaisse : l’écriture.
Bienvenue dans mon monde. Bienvenue dans ma bulle. Je vous préviens, vous ressortirez transformés !
Pourquoi j’ai écrit sous forme de journal ?
Écrire jour après jour a été une nécessité pour moi pour traverser de manière saine ce confinement. Pour faire comprendre mes sentiments, l’ambiance du moment, mon évolution, je ne vois pas d’autres manières que d’écrire sous forme de journal.
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